
Transition écologique
Indre bientôt raccordé au réseau de chaleur métropolitain
La Ville d’Indre va rejoindre le réseau de chaleur Nord Chézine de Nantes Métropole, ce qui lui permettra d’accéder à une énergie plus verte et à un coût maîtrisé. Ce raccordement permettra de chauffer six bâtiments communaux dès la saison 2026-2027.
Nommé aussi chauffage urbain, le réseau de chaleur distribue à un ensemble de bâtiments de la chaleur (chauffage et eau chaude sanitaire) produite de façon centralisée, via des canalisations souterraines.
Ces réseaux fonctionnent à partir d’une chaleur locale, provenant principalement d’énergies renouvelables et de récupération. En l’occurrence, pour Indre, la chaleur sera fournie par l’usine de traitement des déchets Arc-en-Ciel à Couëron.
Elle alimentera 6 équipements municipaux (écoles, multi-accueil, maison des associations, restaurant scolaire, la mairie). La baisse de la consommation d’énergie fossile attendue grâce à ce raccordement est estimée à 25 %.
Les travaux de raccordement se dérouleront de mai à septembre 2026, pour une mise en service opérationnelle dès la saison de chauffe 2026-2027.
Un projet en phase avec la transition énergétique de Nantes Métropole
À travers son Plan Climat air énergie territorial, Nantes Métropole s’est fixée des objectifs volontaristes de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la consommation 100 % d’énergies renouvelables et récupérables d’ici 2050.
Les réseaux de chaleur à Nantes Métropole en quelques chiffres
- 156 km de réseaux
- 400 000 MWh distribués en 2023 dont 74 % renouvelables et de récupération
- Près de 13 % des logements de la Métropole et de nombreux équipements sont raccordés au réseau de chaleur (CHU, piscines, groupes scolaires, bâtiments administratifs…), soit :
- 43 400 logements raccordés sur le territoire de Nantes Métropole, dont 26 084 logements sociaux au total sur l’ensemble de l’agglomération (soit 34 % des logements sociaux de la Métropole)
- 57 % de la chaleur distribuée concerne les logements (le reste concerne les bâtiments publics et tertiaires)
- Cela correspond à près de 60 000 tonnes de CO2/an évitées