
Cadre de vie, Environnement
La réhabilitation du site SOFERTI
Depuis 2007, l’usine d’engrais Soferti a cessé sa production, libérant 27 hectares en bord de Loire, entre Basse-Indre et Haute-Indre. L’avenir de cet ancien site industriel de production d’engrais passe par la réalisation d’importants travaux de dépollution des sols exploités, engagés en 2024 par l’entreprise Retia.
[ Mis à jour le 12/06/2025 ]
Construit entre 1924 et 1926, le site de Basse Indre a accueilli pendant 80 ans la production d’engrais et d’acide sulfurique. Après l’arrêt des activités en 2006, plusieurs étapes de démolition et de dépollution ont été réalisées.
Un chantier d’envergure pour un avenir durable
L’entreprise RETIA, en charge de la réhabilitation du site, a présenté les travaux à venir lors d’une réunion publique d’information le 5 juin 2025. Un projet complexe mêlant dépollution, préservation de la biodiversité et adaptation aux contraintes réglementaires.
La réhabilitation actuelle concerne trois zones : l’ancienne usine, la réserve foncière de la Clairtière et l’ancienne voie ferrée, qui reliait le site à la gare de Saint Herblain.
Dépollution et terrassement : un chantier technique
Les travaux visent l’excavation et le tri de terres polluées par des composés métalliques et des hydrocarbures. Une partie sera traitée sur place, tandis que le reste sera évacué vers des sites spécialisés. Une alvéole de stockage de 40 000 m³ sera créée pour confiner les matériaux présentant une contamination moyenne, avec une intégration paysagère garantissant son harmonie avec l’environnement.
Une attention particulière portée à l’environnement
Le chantier prend en compte la biodiversité présente sur le site. Un inventaire faune-flore sur quatre saisons est en cours afin d’adapter les interventions. Certaines espèces protégées nécessitent une dérogation préfectorale avant la reprise des travaux. Par ailleurs, des mesures spécifiques sont prévues pour limiter les nuisances, notamment la circulation des camions, la gestion des poussières et du bruit.
Un calendrier soumis aux impératifs écologiques
Le projet suit une planification ajustée aux découvertes écologiques. Après une interruption temporaire en juillet 2024 pour préserver des espèces protégées, la reprise des travaux dépendra de l’obtention des autorisations nécessaires. Une demande de dérogation doit être instruite d’ici fin 2025, avec un avis attendu en octobre.
Avec une durée estimée entre 18 et 24 mois, cette réhabilitation ambitionne de transformer le site en un espace sécurisé et durable, répondant aux exigences environnementales et aux attentes locales.